KARINSJA MON AMOUR

Chapitre 2 : Karinsja mon amour

- Ces 10 ans ont été pour moi sombres et tristes, sans toi à mes côtés… je ne suis pas heureuse quand tu n’es pas là.
- Moi non plus, je ne suis pas heureux sans toi !
- Maintenant que tu es là, poursuivit la jeune femme. Je ne sais comment je vais faire pour te laisser partir de nouveau…
- Il faudra bien t’y résoudre !
- Je le sais bien, mais… comment vais-je faire pour vivre maintenant ?
- Voyons Sja, tu ne vas pas mourir à cause de mon départ !
- Vivre sans toi sera comme la mort pour moi ! Surtout que maintenant, je sais que tu m’aimes aussi !
- Tu en doutais ?
- Non ! Mais tu ne me l’avais jamais avoué.
Antony sourit malgré lui. Il était vrai qu’il avouait difficilement ses sentiments.
- Maintenant Sja, murmura-t-il essayant toujours de la calmer. Tu vas sécher tes larmes, et m’écouter ! Je ne serai parti que quelques années, mais tu sais que je vais revenir… je t’en fais la promesse… nos chemins se sont toujours croisés. Cara affirme que la vie sépare toujours ceux qui s’aiment… mais je sais que c’est faux ! Je reviendrai, car je t’aime du plus profond de mon âme, de mon être.
- Oui Anton ! Dis-moi encore que tu m’aimes !
- Je t’aime… je t’aime… je t’aime… je te le dirai encore et encore, durant toute notre vie à deux.

Il ponctua sa phrase d’un doux baiser… petit à petit, la fougue, qu’ils avaient tous deux réprimés jusqu’alors, les enflamma et leur baiser devint de plus en plus passionné.
Doucement, il embrassa son front en signe de protection, son petit nez retroussé, son menton volontaire, et quand il parvint enfin à son cou, ses baisers la faisait déjà frissonner… il s’amusa un moment avec le lobe de son oreille, puis revint lentement dans le creux de sa nuque.
Débordante de désir, Sja s’embrasa dans ses bras. Anton glissa alors une main sous les plis de son chemisier, remontant petit à petit vers son sein dont il s'empara enfin… il le caressa et le taquina tout à la fois, provoquant ainsi son érection sous le tissu délicat.
Karinsja se mit à trembler lorsqu’Anton, voulant sentir sa peau nue contre la sienne, entreprit de déboutonner son chemisier, et de lui ouvrir sa jupe pour les lui ôter… chassant sa timidité, elle tendit ses mains sur son torse au travers des vêtements, elle le caressa et lui retira son tee-shirt… puis avec plus de hardiesse, elle descendit plus bas et lui retira son pantalon, dernière barrière qui lui restait, ainsi, nus, ils se blottirent l’un contre l’autre.
S’écartant un peu, il la dévora des yeux. Sja, sous le regard gourmand d’Anton, se mit à rougir, puis, d'un geste sûr, il l’attira entre ses bras puissants pour lui transmettre son amour.

- Comme tu es belle, lui susurra Anton à l’oreille.
Doucement, il la coucha sur le tapis… il fit courir ses mains sur tout le corps de la jeune femme, sans pour autant se douter que la puissance de ses caresses sur le corps de son amante, la submergeait de sensations. Anton s’allongea près d’elle et l’obligea à le regarder… se dévorant mutuellement des yeux dans leur parfaite nudité, ils attendirent encore un peu avant d’assouvir leur irrésistible désir charnel. 

Pour faire des commentaires et donner votre avis cliquez sur le lien ci-après Me retrouver sur facebook